Autonomie Alimentaire
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Le marché final
L’outil numérique peut servir à mettre en relation la demande et l’offre. Le département de la Vienne s’est déjà lancé sur cette idée. Actuellement le département affiche l’objectif de 20 % de bio dans les collèges.
Pour nous, concrètement, il s’agit que les pommes de terre (et les produits agricoles de saison et diversifiés) produites par x, y et z tel jour iront dans la cantine de, pour la restauration de, au marché de, dans le commerce de a, b ou c.
Les collectivités territoriales, par leur taille et leur pouvoir d’achat, représentent un marché final incitatif fondamental. Pour ce faire elles peuvent s’appuyer sur la législation existante (agenda 21 par exemple) pour ne pas privilégier le seul critère du coût ou du tarif mais au contraire privilégier la proximité et le bio.
Tout ça existe déjà ici ou là mais nos idées verront se lever la réaction d’un certain type d’agriculture productiviste et industrielle, basée sur la mécanisation à outrance au détriment du travail humain, basée sur la chimie, le lobbying, la publicité et la grande distribution.
Il faut arriver à ce que les cantines puissent payer cette production.
Il faut se fixer un objectif chiffré de consommation de bio dans la restauration collective dont on a la charge, une progression annuelle en pourcentage.
Travailler comme médiateur pour le marché privé peut être sans passer par la CCI.
Travailler avec la monnaie unique.
Rencontrer le supermarché collaboratif, les marchés de producteurs.
Il faut un atelier de transformation qui ajoute de la plus-value et rend la production consommable.
Maîtriser la consommation de viande plutôt que de s'engager dans le seul bio végétarien.
Il existe des insectes pour fournir des protéines animales.
Pour la production de viande mettre des critères.
Développer le porc et la volaille bio.
Abattoirs itinérants ou un abattoirs où on loue le matériel au norme.
Les brasseries. Idée d'une mutualisation de nettoyage des consignes, une chaîne de nettoyage de verre couplée à l'usine d'incinération qui produit de la chaleur nécessaire pour chauffer l'eau.
Quel réseau de consigne du verre ? Quelle normalisation des bouteilles ?
Les éco-organismes : le prix de la bouteille recyclée est -elle réellement moins chère que la bouteille lavée. Pour l'instant chaque producteur préfère acheter du neuf que recycler.
Accord avec université sur l'opposé de l'obsolescence programmée, des objets durables et dont on pense leur devenir après leur fin de vie.
Faire travailler les écoles et les facs sur l’aspect esthétique mais aussi durable des marchandises.
Les circuits courts sont souvent pensés comme ne concernant que les produits agricoles mais on peut étendre cette idée à d’autres secteurs, notamment aux activités culturelles
Nous étudions la possibilité d'instaurer une aide alimentaire de 150 euros pour les familles les plus précaires de Poitiers. Ce soutien alimentaire permettra aux familles défavorisées de rencontrer les producteurs et les productrices du territoire, de rentrer dans des épiceries locales. Nous souhaitons que la nourriture ''de qualité'' ne soit pas destiné à une seule catégorie sociale, que ''la bonne bouffe'' ne devienne pas une distinction sociale. L'auto-suffisance alimentaire de Poitiers est un projet ouvert sur le monde pour toute et tous !
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