Eau

Eau

Délibération n°11 (2016-0022) : Études Fleury – Subventions d’exploitation : Démarches de lutte contre les pollutions diffuses sur les bassins d’alimentation des captages de Fleury et de la Jallière.

L’alternative à la saisie de la démarche ZSCE (Zones Soumises à Contraintes Réglementaires) proposée par la profession agricole ne nous convient pas. Proposer une expertise indépendante sur des propositions d’actions faites par la profession agricole nous paraît relever davantage de la temporisation que de la prise en compte réelle de la pollution et de ses causes. Ça s’appelle botter en touche. Depuis 2009, un programme Re-sources a été financé par l’argent public. Quel en est le résultat ? Une stagnation au mieux de la pollution et avec des pics plus élevés assez souvent. Donc la collectivité cède au lobby agricole et préfère perdre 3 ans encore, de 2016 à 2018 et 20 000 euros en 2016. Nous voyons que la profession agricole est en pleine crise, que le syndicat majoritaire, la FNSEA, entraîne ses adhérents vers l’agro-industrie et ne va pas prendre en compte les effets de l’activité agro-industrielle sur l’environnement. Nous voulons à la fois manger et boire. Boire de l’eau la moins polluée possible et manger des légumes et des fruits les moins chargés possibles en pesticides. Ne pas oublier ce que signifie le suffixe –cide : ça veut dire tuer. Pour la viande c’est pareil, nous voulons manger, enfin pour ceux qui veulent en manger, de la viande qui provient d’animaux qui ont été considérés comme du vivant et non comme des objets protéiniques.

Nous voterons contre cette délibération et la suivante.

Les élu-e-s Osons Poitiers ont voté contre cette délibération.

Délibération n°12 (2016-0023) : Subventions d’exploitation : suivis agronomiques 2016 des captages d’eau potable de Grand Poitiers (Fleury et Sarzec).

Le sujet a déjà été évoqué lors de la discussion sur le rapport de développement durable tout à l’heure. J’y reviens pour dire à nouveau que nous sommes désormais dans une urgence qui demande que l’on ne tergiverse pas avec les ressources qui conditionnent notre survie. Comment ne pas dire à nouveau que, de la même manière que ce n’est pas une bonne idée de faire tester les médicaments par les laboratoires qui les fabriquent pour des raisons liées à la préservation de leur intérêt économique, ce n’est pas une bonne idée que de confier le suivi agronomique des zones de captage de l’eau que nous consommons à la Chambre d’Agriculture.  Faut-il rappeler les déclarations de Dominique Marchand, Président de la dite Chambre quand il s’inquiétait du dispositif ZSCE (Zone Soumise à Contraintes Environnementales) et prêchait  « qu’on n’impose pas de mesures drastiques qui risquent selon lui de rayer de la carte l’économie agricole », plaidant la démarche volontaire des agriculteurs. Sauf que depuis près de 25 ans que le suivi agronomique existe sous le contrôle de la Chambre d’Agriculture, la seule chose dont semble se satisfaire cette Chambre, ce n’est pas que le taux de nitrates recule mais qu’il ne progresse pas trop vite ! Nous en sommes, faut-il le rappeler à tutoyer le taux maximum autorisé. Le même Président, il y a moins de deux semaines, à propos de ce que l’on appelle la crise agricole,  appelait les parlementaires à « peser aujourd’hui sur les aspects réglementaires, notamment les normes », disant bien la manière dont il conçoit le conseil donné aux agriculteurs quand il leur parle de fumure ou d’utilisation de pesticides. S’il y en a trop, il faut assouplir la norme et non pas changer sa pratique !

Cette délibération a pour but d’obtenir les subventions qui permettent de prolonger dans les mêmes conditions le suivi agronomique par la Chambre d’Agriculture. Nous disons que nous ne comprenons pas pourquoi, il faudrait continuer à subventionner celle-ci une année de plus.

Les élu-e-s Osons Poitiers ont voté contre cette délibération.

Conseil communautaire du 11 mars 2016https://osonspoitiers.fr/wp-content/uploads/2016/03/P_20160311_182505_2-1024x576.jpghttps://osonspoitiers.fr/wp-content/uploads/2016/03/P_20160311_182505_2-150x150.jpg SecretariatOzons Conseil communautaireInterventions
Eau Délibération n°11 (2016-0022) : Études Fleury – Subventions d’exploitation : Démarches de lutte contre les pollutions diffuses sur les bassins d’alimentation des captages de Fleury et de la Jallière. L'alternative à la saisie de la démarche ZSCE (Zones Soumises à Contraintes Réglementaires) proposée par la profession agricole ne nous convient pas....
</em></p> <h1><a name="_Toc445993467"></a>Eau</h1> <p style="text-align: justify;"><strong><a href="http://osonspoitiers.fr/wp-content/uploads/2016/03/Délibération-n°11-2016-0022.pdf">Délibération n°11 (2016-0022)</a> : Études Fleury – Subventions d’exploitation : Démarches de lutte contre les pollutions diffuses sur les bassins d’alimentation des captages de Fleury et de la Jallière.</strong></p> <p style="text-align: justify;">L'alternative à la saisie de la démarche ZSCE (Zones Soumises à Contraintes Réglementaires) proposée par la profession agricole ne nous convient pas. Proposer une expertise indépendante sur des propositions d'actions faites par la profession agricole nous paraît relever davantage de la temporisation que de la prise en compte réelle de la pollution et de ses causes. Ça s'appelle botter en touche. Depuis 2009, un programme Re-sources a été financé par l'argent public. Quel en est le résultat ? Une stagnation au mieux de la pollution et avec des pics plus élevés assez souvent. Donc la collectivité cède au lobby agricole et préfère perdre 3 ans encore, de 2016 à 2018 et 20 000 euros en 2016. Nous voyons que la profession agricole est en pleine crise, que le syndicat majoritaire, la FNSEA, entraîne ses adhérents vers l'agro-industrie et ne va pas prendre en compte les effets de l'activité agro-industrielle sur l'environnement. Nous voulons à la fois manger et boire. Boire de l'eau la moins polluée possible et manger des légumes et des fruits les moins chargés possibles en pesticides. Ne pas oublier ce que signifie le suffixe –cide : ça veut dire tuer. Pour la viande c'est pareil, nous voulons manger, enfin pour ceux qui veulent en manger, de la viande qui provient d'animaux qui ont été considérés comme du vivant et non comme des objets protéiniques.</p> <p style="text-align: justify;">Nous voterons contre cette délibération et la suivante.</p> <p style="text-align: justify;"><em>Les élu-e-s Osons Poitiers ont voté contre cette délibération.</em></p> <p style="text-align: justify;"><strong><a href="http://osonspoitiers.fr/wp-content/uploads/2016/03/Délibération-n°12-2016-0023.pdf">Délibération n°12 (2016-0023)</a> : Subventions d’exploitation : suivis agronomiques 2016 des captages d’eau potable de Grand Poitiers (Fleury et Sarzec).</strong></p> <p style="text-align: justify;">Le sujet a déjà été évoqué lors de la discussion sur le rapport de développement durable tout à l’heure. J’y reviens pour dire à nouveau que nous sommes désormais dans une urgence qui demande que l’on ne tergiverse pas avec les ressources qui conditionnent notre survie. Comment ne pas dire à nouveau que, de la même manière que ce n’est pas une bonne idée de faire tester les médicaments par les laboratoires qui les fabriquent pour des raisons liées à la préservation de leur intérêt économique, ce n’est pas une bonne idée que de confier le suivi agronomique des zones de captage de l’eau que nous consommons à la Chambre d’Agriculture.  Faut-il rappeler les déclarations de Dominique Marchand, Président de la dite Chambre quand il s’inquiétait du dispositif ZSCE (Zone Soumise à Contraintes Environnementales) et prêchait  « qu’on n’impose pas de mesures drastiques qui risquent selon lui de rayer de la carte l’économie agricole », plaidant la démarche volontaire des agriculteurs. Sauf que depuis près de 25 ans que le suivi agronomique existe sous le contrôle de la Chambre d’Agriculture, la seule chose dont semble se satisfaire cette Chambre, ce n’est pas que le taux de nitrates recule mais qu’il ne progresse pas trop vite ! Nous en sommes, faut-il le rappeler à tutoyer le taux maximum autorisé. Le même Président, il y a moins de deux semaines, à propos de ce que l’on appelle la crise agricole,  appelait les parlementaires à « peser aujourd'hui sur les aspects réglementaires, notamment les normes », disant bien la manière dont il conçoit le conseil donné aux agriculteurs quand il leur parle de fumure ou d’utilisation de pesticides. S’il y en a trop, il faut assouplir la norme et non pas changer sa pratique !</p> <p style="text-align: justify;">Cette délibération a pour but d’obtenir les subventions qui permettent de prolonger dans les mêmes conditions le suivi agronomique par la Chambre d’Agriculture. Nous disons que nous ne comprenons pas pourquoi, il faudrait continuer à subventionner celle-ci une année de plus.</p> <em>Les élu-e-s Osons Poitiers ont voté contre cette délibération.</em>