Ressources humaines et relations sociales

ASLEM et COMAS

Délibération n°92 (2016-0087) : Attribution d’une subvention à l’Association des loisirs des employés municipaux (ASLEM).

Nous nous félicitons qu’une part des activités sociales proposées aux agents de Grand Poitiers soit encore gérée de façon associative et par les salariés eux-mêmes comme c’est le cas pour l’ASLEM. Mais nous constatons l’absence de subvention au COMAS ce qui entérine sa suppression. Nous n’oublions pas cette grande conquête sociale de la loi du 16 mai 1946, voulue par le ministre du travail de l’époque, Ambroise Croizat qui venait apporter une première réponse au vieux combat de la démocratie dans l’entreprise, qui créait les comités d’entreprise, donnait le droit d’information sur l’organisation et la marche de l’entreprise, et développait là un formidable outil d’émancipation populaire grâce aux activités sociales et culturelles gérées par les salariés eux-mêmes. Nous sommes dans la fonction publique territoriale, les principes sont les mêmes. Nous ne nous résignons pas de voir une partie de ces activités reprises au niveau des ressources humaines et enlevées au comité qui les gérait jusqu’alors. Une pétition en ligne qui a recueilli en quelques jours plus d’un millier de signatures montre bien l‘émoi que cette décision génère. On nous a répondu la dernière fois que nous en avions parlé : « problèmes de gestion, reprise en mains nécessaire ». Je me souviens des termes de M. le Président qui disait que sa main ne tremblait pas. Nous rappelons que le Conseil d’administration du COMAS a été régulièrement élu, il a un projet, il est légitime. Les salariés ont choisi leurs représentants et c’est une nouvelle équipe qui a commencé à travailler, qui n’est pas celle à qui on reproche aujourd’hui les erreurs de gestion. Si la pétition connaît un tel succès, c’est bien parce qu’il y a quelque chose de profondément choquant au fait de remettre ces activités dans les mains de l’employeur, de renoncer à leur gestion au sein de l’association des salariés, de remettre en cause le fonctionnement démocratique en ne respectant pas une élection.

Les élu(e)s Osons Poitiers ont voté pour cette délibération.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

Conseil communautaire du 1er avril 2016 – Budgethttps://osonspoitiers.fr/wp-content/uploads/2016/04/Image-à-la-Une-1024x683.jpghttps://osonspoitiers.fr/wp-content/uploads/2016/04/Image-à-la-Une-150x150.jpg SecretariatOzons ActualitésConseil communautaireInterventions
ASLEM et COMAS Délibération n°92 (2016-0087) : Attribution d'une subvention à l'Association des loisirs des employés municipaux (ASLEM). Nous nous félicitons qu’une part des activités sociales proposées aux agents de Grand Poitiers soit encore gérée de façon associative et par les salariés eux-mêmes comme c'est le cas pour l'ASLEM. Mais nous...
</em> <strong>ASLEM et COMAS</strong> <p style="text-align: justify;"><a href="http://osonspoitiers.fr/wp-content/uploads/2016/04/Délibération-92.pdf">Délibération n°92 (2016-0087) : Attribution d'une subvention à l'Association des loisirs des employés municipaux (ASLEM).</a></p> <p style="text-align: justify;">Nous nous félicitons qu’une part des activités sociales proposées aux agents de Grand Poitiers soit encore gérée de façon associative et par les salariés eux-mêmes comme c'est le cas pour l'ASLEM. Mais nous constatons l'absence de subvention au COMAS ce qui entérine sa suppression. Nous n’oublions pas cette grande conquête sociale de la loi du 16 mai 1946, voulue par le ministre du travail de l’époque, Ambroise Croizat qui venait apporter une première réponse au vieux combat de la démocratie dans l’entreprise, qui créait les comités d’entreprise, donnait le droit d’information sur l’organisation et la marche de l’entreprise, et développait là un formidable outil d’émancipation populaire grâce aux activités sociales et culturelles gérées par les salariés eux-mêmes. Nous sommes dans la fonction publique territoriale, les principes sont les mêmes. Nous ne nous résignons pas de voir une partie de ces activités reprises au niveau des ressources humaines et enlevées au comité qui les gérait jusqu’alors. Une pétition en ligne qui a recueilli en quelques jours plus d’un millier de signatures montre bien l‘émoi que cette décision génère. On nous a répondu la dernière fois que nous en avions parlé : « problèmes de gestion, reprise en mains nécessaire ». Je me souviens des termes de M. le Président qui disait que sa main ne tremblait pas. Nous rappelons que le Conseil d’administration du COMAS a été régulièrement élu, il a un projet, il est légitime. Les salariés ont choisi leurs représentants et c’est une nouvelle équipe qui a commencé à travailler, qui n’est pas celle à qui on reproche aujourd’hui les erreurs de gestion. Si la pétition connaît un tel succès, c'est bien parce qu'il y a quelque chose de profondément choquant au fait de remettre ces activités dans les mains de l'employeur, de renoncer à leur gestion au sein de l’association des salariés, de remettre en cause le fonctionnement démocratique en ne respectant pas une élection.</p> <em>Les élu(e)s Osons Poitiers ont voté pour cette délibération.</em> <em> </em> <em> </em> <em> </em> <em> </em> <em> </em> <em> </em> <em> </em> <em> </em> <em> </em> <em> </em> <em> </em> <em> </em> <em> </em> <em> </em> <em> </em> <h2></h2> <h2></h2> <em> </em>